De l'offre et de la demande (et des vacances!!)
Samedi, je me pointe à l'institut. La veille au soir, je reçois un e-mail de mes chefs me disant que ma session, par manque d'étudiants, va fermer (je vous avais dit que vendredi c'était une journée pourrite!!) OK, soit, j'accepte, je suis résigné. D'un côté, ça me fera un manque à gagner, c'est sûr. Mais de l'autre côté, sortez les maracasses, ça me pose moins de soucis pour partir en vacances pour les vacances de la Toussaint! :-)
J'arrive dans la classe, j'avais préparé LE méga cours avec un récap des trucs importants à savoir de la session vu qu'elle va fermer. Je commence par annoncer la triste (?) nouvelle à mes 3 pauvres étudiants. Là, ils en tombent des nues. Et là, c'est le drame. Ils ont commencé à se liguer et à escamoter des plans pour que je puisse continuer à leur enseigner le français. Et les idées fusent: on peut te prendre en cours privés en dehors de l'institut?! Non. Concurrence - malheureusement - déloyale interdite par le contrat. On peut te prendre en cours privés dans le cadre de l'institut? Non. Trop cher. Que faire?! (rien et s'avouer vaincus?!)
Alors, d'un côté, c'est parce qu'ils veulent continuer avec moi, et ça peut me flater, ou de l'autre, c'est parce qu'ils ne peuvent pas venir en semaine. Dans les deux cas, je voyais déjà les images de mes vacances au soleil se floutter de plus en plus, avec le son des maracasses qui baisse (ma vie, c'est Ally McBeal parfois) Ils ont été à l'accueil pour mener un branle-bas de combat. Le réceptionniste a fini par téléphoner à mon chef (qui ne bossait pas pourtant) qui a fini par proposer un compromis. Ils paieront un peu plus pour maintenir la session sur 8 semaines au lieu de 10. Donc voilà, ben mes vacances seront écourtées, je me ferai un peu plus d'argent et d'expérience. Ah ben j'ai pas l'air c*n avec mon cours de dernier cours sur les bras. Je vais enseigner quoi maintenant les 6 prochains cours? Tu le sais, toi?!..